La naissance d'une médecine
De tout temps, l’Homme eut besoin de se soigner. Difficile d’imaginer comment se soignaient les gens d’avant au vu de la technologie et progrès médical que nous connaissons aujourd’hui. Pourtant, en remontant plusieurs centaines de siècles en arrière, on s’aperçoit que les générations précédentes avaient bel et bien une médecine, efficace et naturelle avec ses limites tout comme la médecine contemporaine, aussi efficace avec ses limites. D’où l’intérêt de combiner les deux médecines afin de repousser des limites encore plus grandes.
Une médecine reposant sur l'observation
La science n’étant pas ce qu’elle est aujourd’hui, il fallait alors l’établir ! Pour cela, il fallait observer. Les gens d’avant possédaient un sens de l’observation aiguisé au point on découvre seulement à notre époque la portée de certains de leurs propos. Par le biais de l’observation, des règles invariables de fonctionnement de l’univers ont pu être identifiées. En construisant alors un schéma logique reposant sur des invariabilités, il fut possible alors de faire face et appréhender ce qui est « variable ». Le fonctionnement du corps humain en lui-même fonctionne suivant un modèle invariable. Nous éliminons tous des déchets lorsque nous allons à la selle. Nous ressentons tous le besoin de se couvrir lorsque l’on a froid, ou inversement de refroidir lorsqu’on a chaud et ainsi de suite. Les phénomènes variables sont alors les phénomènes venant modifier ce schéma fonctionnel invariable. La variabilité ici est la maladie. Et, voilà que le corps ne fonctionne plus correctement et sort de son schéma de fonctionnement basale.
La recherche des causes
Dès lors que le fonctionnement basal de l’organisme fût modifié, les hommes d’autrefois, hommes au raisonnement poussé et sens de l’observation aiguisé, s’interrogeaient constamment sur les phénomènes et ce qui les a provoqué. C’est principalement ce qui a initié le principe de causalité.
Une universalité internationnale
Dans les différents pays du monde, dans la diversité des cultures, les hommes avaient tous le même réflexe, c’est-à-dire, celui « d’observer ». Ceci est une chose instinctive. La crainte de la maladie, la curiosité, fût le moteur de ces observations. Ils en tiraient des leçons et sagesses. Puis, la diversité des cultures et des croyances des peuples à conduit parfois la finalité de ces observations vers une cause subjective induisant alors des interprétations différents du mal.
Le modèle d'Hippocrate
Basé sur la fine observation, le modèle d’Hippocrate repose sur la notion d’équilibre des quatre humeurs. La notion d’équilibre est le point commun à toutes les médecines du monde, qu’elles soient anciennes ou récentes, occidentales ou orientales. Parmi l’ensemble des modèles de médecine existant autrefois (médecine ayurvédique, chinoise, perse, etc.) seul le modèle d’Hippocrate suivi du modèle Arabe à pu traverser les siècles afin de construire la médecine contemporaine d’aujourd’hui. La naturopathie se veut être comme le retour à la médecine Hippocratique.